Destination Parallèle A : roman, science-fiction - 356 p.

Ils revêtirent leurs scaphandres, descendirent à l’extérieur par une petite échelle d’accès puis firent leurs premiers pas là où quelques heures auparavant se déroulait une grande fête. p. 240

Le pinceau de lumière s’immobilisa soudain sur le casque lourd et enveloppant du militaire – couvre-chef de métal à présent porté sur un crâne désormais bien lisse –, puis descendit lentement vers le cou du combattant… page 87

Et pour redonner un jour la vie à ce qui fut jadis une contrée, effacer à tout jamais le Parallèle A pour qu’il ne fût plus même une destination de voyage atypique… page 123

« Les voyageurs en partance, devant voyager à bord des deux trains spéciaux à bouclier et enveloppe thermoactifs, sont priés de se présenter au contrôle : porte A, pour le sud et porte B, pour l’ouest. » p. 107

Dès qu’avait retenti le signal en vue du retour, s’étant précipité comme beaucoup, le garçonnet avait glissé dans une crevasse soustraite à la vue par une dense végétation tandis qu’il courait dans la forêt, zigzaguant de rochers en rochers. p. 350

Trop content d’être finalement sorti du trou, et, pensant naturellement, avoir réussi de lui-même à s’en extraire par un énième effort, il ne se retourna pas et ne vit donc pas celui qui lui aurait à tout jamais causé une belle frayeur… p. 351

puis des orbites qui se figèrent, démesurées ; car Alex, ce sacré Alexis, déambulait ici, à quelques pas, et devant leurs yeux et leur expression médusée ! De plus, avec une jambe coupée et sanguinolente ! Mais ne clopinant d’aucune manière !… p. 56

Lorsqu’un peu plus loin il entraperçut un squelette, s’animer et lui causer, il se dit qu’il était forcément décédé, que sa chute lui avait été fatale ! Il était à présent confronté à l’au-delà… p. 258

Il prit donc appui sur la masse minérale qui lui barrait le chemin et le cachait un tantinet quand, à quelques pas, se dessina une forme. Hubert ne s’en était d’ailleurs pas rendu compte. p. 255

Ils firent irruption dans une immense salle souterraine, accessible, une fois n’est pas coutume, de l’extérieur, par un large accès en pente douce, dans laquelle avait été parqué « Le Pacifique ». Le jeune homme n’en crut pas ses yeux… p 251

Alors qu’elle se dirigeait vers un endroit qu’elle semblait fort bien connaitre, il ne put faire autrement que de la talonner. Un peu plus loin jaillissait une source d’eau chaude et, par le fait, régnait aux alentours une étonnante douceur. p. 248

Leur rendez-vous de ce jour avait lieu sur l’une des rives de la rivière souterraine… Hubert et Rinella s’étaient finalement amusés comme des fous lors de la fête dans la salle de verdure. p. 247

Ils arrivèrent sur le lieu de la fête. Quel site exceptionnel, si insolite, avait été choisi pour cette manifestation festive ! S’étendait le chantier d’un immense complexe hydroélectrique, interrompu par les évènements tragiques. p. 234

On traversait ensuite une rivière en s’aidant de ce qui restait d’un pont à moitié écroulé dans les flots. On le franchissait par le fait à la manière de montagnes russes dans un parc d’attractions, et l’on en percevait des haut-le-cœur… p. 233

» Comme c’est souvent le cas en été, un subit orage vint perturber notre petite fête. Le ciel s’était tout d’un coup fortement obscurci. De superbes zébrures dans le firmament, de forts grondements de tonnerre… p. 206

Ils débouchèrent bientôt dans une large excavation naturelle. Dans ce qui aurait pu être ailleurs un décor, étaient harmonieusement disposées quelques tables bistrot. Ils s’assirent à l’une d’elles… p. 201

Tous deux se dirigèrent vers les turbines hydrauliques et autres installations électriques qui alimentaient, non seulement jadis, mais encore aujourd’hui, les infrastructures minières, en courant électrique. p. 188

Georges connaissait parfaitement le parcours en sous-sol et informait Hubert sur l’intérêt de tel ou tel endroit traversé. Descendaient assez souvent des voutes ou émergeaient parfois du sol, tels des factionnaires, des concrétions naturelles. p. 187

Il s’agissait d’étroits axes de circulation d’une ancienne mine de charbon désaffectée. Hubert était stupéfait par cet endroit où on l’avait conduit. Il ne savait s’il était prisonnier. page 181

L’homme qui avait accompagné Hubert Chouteau, et lui avait montré les exécutions politiques, se prénommait Georges et cheminait à l’instant même aux côtés du garçon dans un dédale de couloirs faiblement éclairés par des ampoules électriques. p. 181

Notre technique est de réduire au maximum cette amplitude, jusqu’à une limite acceptable… Pour cela, l’on dispose de divers missiles appropriés. Vous voyez ici le tir de l’un deux… p. 157

Le convoi arrivait en vue d’un énorme engin sur chenilles baptisé : « Le Paisible », véritable forteresse roulante dont émergeaient quelques surprenantes antennes ainsi que deux radars. Sur le dessus, de colossaux canons… p. 112

Peu après, Hubert s’éveilla. Ni en enfer ni au paradis, mais dans une sorte de grotte à peine éclairée. Que lui était-il arrivé encore ? N’était-ce pas un rêve ? Un tout dernier rêve, avant les prémices de l’au-delà ?… p. 153

… la combinaison d’Hubert, celle de survie, que revêtait l’équipage lorsqu’il devait sortir et déambuler en zone polluée qui, ici, bien entendu, s’étendait à perte de vue. page 139

» Oh ! commandant !… Des squelettes entassés dans un grand désordre !… Il y a à l’intérieur un amoncèlement de squelettes… Dans une large pièce, apparemment… p. 129

Philippe était de nouveau sorti du compartiment pour voir ce que faisait son fils… page 113

— C’était un village, ça ? interrogeait une autre femme, portant des lunettes en écaille. — Sans doute… Qu’est-ce que vous voulez que ce soit ? !… Je ne pense pas que ce soient des ruines gallo-romaines !… p. 112

« Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, nous arriverons dans quelques minutes dans la zone interdite que nous traverserons à la vitesse de quatre-cents kilomètres à l’heure. page 110

À première vue, la gare paraissait classique. Pourtant, l’œil y était attiré par toutes sortes d’infrastructures peu habituelles. page 107

puis des orbites qui se figèrent, démesurées ; car Alex, ce sacré Alexis, déambulait ici, à quelques pas, et devant leurs yeux et leur expression médusée ! De plus, avec une jambe coupée et sanguinolente ! Mais ne clopinant d’aucune manière !… p. 56

Heureusement, une limpide lune les éclaira suffisamment, quand, après avoir stoppé la voiture dans un chemin forestier, ils mirent pied à terre pour suivre un premier sentier. p. 54

De ce lieu tragique, approchait à l’instant un piéton, qui s’arrêta au bord du trottoir, à quelques pas de là… Il lorgnait à présent le dessin du corps sur le sol, fait à la craie blanche, se demandant ce qui s’était déroulé ici même… p. 40

Des heures s’étaient depuis écoulées. Entrait à la station : « Yves Chauvin » une rame de métro de dernière génération, fort longue et conçue sur trois niveaux. page 51

Un clodo sans doute…, un soulard… qui n’a pas pu aller plus loin ! Il doit cuver son pinard !… page 22

Assis sur un banc à proximité, les observait un homme intéressé. Habit élimé mais propret ; visage un rien émacié mais bien rasé : il n’était pas question d’effrayer la rare clientèle !… p. 12

Sa journée terminée, Antoine s’était écarté des voies les plus fréquentées. Il se reposait sur un banc éloigné des plateformes car il craignait les importuns. p. 13

Là, sous une verrière flambant neuve de la nouvelle gare, Grand-Paris Sud, à l’esthétique industrielle recherchée, la voix suave d’une hôtesse annonçait une arrivée imminente… p. 11